dimanche 3 novembre 2019
LES FLEURS DU MAL - BAUDELAIRE
Chef d'oeuvre.
1857.
Je fus de nouveau étonnée de voir que ce livre fut choisi encore une fois pour le bac littéraire 2020.
Ce recueil de poèmes restent quand même un incontournable.
Des poèmes comme :
- Spleen et Idéal : dualité entre l'idéal de vie perdue et l'enlisement dans les tourments quotidiens qu'il nomme ennui, guignon et surtout spleen. Spleen ce mot anglais qui a pour mission de traduire les souffrances morales et physiques.
- Tableaux parisiens : " la fourmillante cité des rêves ... " le mirage du lieu magique , fantasmatique, où se perdre c'est aussi se trouver.
- Le vin, première grande tentation de la chair.
- Fleurs du Mal : autres florilèges des vices et "péchés" de la chair.
- Révolté : moment de la compromission avec Satan
- La mort : dernier pari et peut être ultime tentation et suprême artifice où le " pauvre", l'"amant" et l'"artiste" essaie un dernier voyage dans l'espérance d'un salut.
Ce recueil est une démonstration de la dualité de l'être humain et cette dualité est le drame de Baudelaire.
Le cœur humain se bat entre la chair et l'esprit, entre le l'enfer et le ciel, entre Satan et Dieu.
L'originalité de Baudelaire c'est son travail sur la subtilité de l'imaginaire poétique.
Vous pouvez aimer ce livre, vous pouvez le détester.
Face à cette dualité de sentiments , ce recueil de poèmes ne vous laissera pas indifférent même après des années vous n'aurez qu'une envie c'est de vous y replonger.
Peut être pour retrouver ce sentiment d'innocence quand l'adolescent (e) qui est en vous l'a lu pour la première fois.
Car malgré son côté sombre et quelque peu dépressif ce recueil est exactement ce qu'est la vie au quotidien.
Ces questions sans réponse, ces choix sans véritablement choisir, ou ces choix que la vie fait pour vous ou malgré vous.
Notre vie sauf erreur de ma part est toujours et restera cette dualité, bonheur, malheur, joie, pleurs, vie, mort, et ça on ne pourra pas le changer.
A lire .
A relire.
A partager.
L'oeuvre de Baudelaire reste et restera un classique qu'il ne faut pas oublier.
Un incontournable comme dirait certains critiques littéraires.
La question est posée : est ce qu'un classique de la littérature française ou littérature étrangère est un incontournable?
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