La belle Arsène était une jolie jeune fille de province, vivant chez ses parents, et à force de refuser les prétendants les uns après les autres, elle s'est enfoncée dans sa passivité. Les années s'étant envolées Arséne était face à sa fenêtre, regardant les autres vivres.
Son histoire est aussi effrayante que celle de Mme Bovary.
Lorsque la narratrice a connue Arsène, elle savait qu'elle avait été belle, mais il ne restait plus trace de cet éclat.
Vieille fille sale, et sèche, raidie d’égoïsme, et qui se soigne à l'alcool.
La poigne d'une mère abusive, un père démissionnaire, une éducation très conventionnelle, avaient moulé Arsène dans une banalité et un orgueil indescriptible.
C'est l'histoire d'une vie manquée.
Il semble que l'auteur en créant Arsène, ne lui ai donné aucune résistance,ni aucun caractère, ni aucune révolte.
Ménie Grégoire veut montrer l'affreux destin du "métier de femme".
Il y a du tragique dans une vie radicalement ratée, les événements, l'entourage bien évidemment sont concernés par cet échec.
On éprouve de la pitié, même peut être aussi peu d'intérêt, lorsque l'on s'aperçoit que le malheur d'écoule d'une médiocrité fondamentale.
C'est une satire de la bourgeoisie de 1900.
Citation : " Les romans nous ont mentis, ils nous croient libres, alors qu'aucune femme l'est vraiment"
Arsène est libre pourtant puisqu'elle n'est attachée à rien.
Mais quel est le prix de cette liberté?
A découvrir.
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